l'art de raconter une histoire: Le modèle actanciel

Résumé

Le storytelling et les histoires qu'il génère n'ont pas un moteur qui les feraient avancer automatiquement. Si une bonne recette incorporant le juste dosage de tous les ingrédients d'une bonne histoire est nécessaire, elle n'est pas suffisante.

Devront s'y ajouter : des préoccupations de rythme et de progression de l'histoire, la dynamique des personnages et, enfin, la capacité d'enchaîner plusieurs histoires.

Une histoire sans dynamique est aussi plate qu'un soufflé raté.

Storytelling : conseils d’écrivain 2

Nous avions déjà publié un article sur des conseils de storytelling donnés par des écrivains.

Voici une nouvelle série de conseils de storytelling, d’un seul écrivain, cette fois. Et pas n’importe lequel : John Steinbeck. Là encore, ses conseils ont été institués pour des écrivains, pas pour le storytelling en entreprise, mais encore une fois, ils sont complètement pertinents.

Voici ces conseils de storytelling d’écrivain applicables en entreprise :

- Abandonnez toute idée de parvenir à terminer votre histoire. Ou du moins, perdez de vue cet objectif… Et vous finirez par terminer votre histoire, en étant tout surpris.

- Ecrivez librement et aussi rapidement que possible, jusqu’à ce que tout votre texte soit couché sur le papier. Ne corrigez rien, ne réécrivez rien avant que tout soit couché sur le papier. La réécriture est le plus souvent une excuse pour ne pas terminer. Cela interfère aussi avec le flux et le rythme de l’écriture, qui ne peut venir que d’une forme d’association inconsciente avec le matériau narratif avec lequel vous travaillez.

- Oubliez toute idée d’un auditoire global, général. Cela vous paralyserait. En plus, c’est comme le client moyen en marketing : il n’existe pas. Ecrivez pour un seul auditeur. Choisissez une personne, une personne réelle que vous connaissez, ou une personne fictive… Et écrivez lui.

- Si vous avez des doutes sur un passage, mais que vous avez tout de même très envie de le conserver, conservez-le, et revenez dessus après avoir écrit l’ensemble de l’histoire. Vous vous apercevrez peut-être qu’au final, cet élément n’avait rien à faire là.

- Méfiez-vous si vous commencez à vous attacher à une scène plus fortement qu’à tout autre élément du récit. Elle risque de tout cannibaliser.

- Si vous utilisez des dialogues, dites-les à voix haute tout en écrivant. Ce n’est que comme cela qu’il auront la résonance de la parole.

Bon usage !

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7 conseils de storytelling

Lors de mes différentes pérégrinations sur le web, je croise régulièrement des confrères consultants et formateurs en storytelling, délivrant à l’occasion quelques conseils pratiques.

Voici les 7 conseils de storytelling en provenance du dernier croisement en date :

1. Ne dites jamais “J’ai une histoire que je voudrais vous raconter”. Enfin, jamais est un grand mot : évitez d’en abuser. (Mais comme j’ai écrit jamais, cela va vous rester en tête, et au moins, je suis sûr que vous vous en souviendrez !). Oui : racontez tout simplement votre histoire. Pas besoin de fioritures. Débutez donc plutôt par une phrase qui aide l’auditoire à comprendre pourquoi il y a un intérêt pour lui d’écouter. Exemple : “le storytelling aide les leaders à réussir des démarches de changement. Il y a quelques années…”

2. Vos histoires doivent être courtes. Il est tout à fait possible de raconter une histoire en 30 secondes. Ou moins. J’utilise moi-même des techniques en formation amenant les stagiaires à produire des histoires de quelques mots seulement. Une bonne histoire, en entreprise, ne dépasse pas le format d’un reportage télévisé (1’30”).

3. Exercez-vous à raconter vos auditoires, d’abord devant un petit auditoire, avec peu d’enjeu. Observez ce qui fonctionne et ce qui ne marche pas, et adaptez votre storytelling.

4. Connaissez bien votre sujet. Et soyez bien conscient du pourquoi de votre storytelling. Cela vous aidera aussi à débarrasser votre histoire des détails inutiles.

5. Quand vous entendez une histoire que vous avez envie de réutiliser, ne l’écrivez pas intégralement. Notez des mots clés, les éléments de contexte. Il est important que vous la fassiez vôtre.

6. Ne racontez pas sans cesse la même histoire. Enrichissez en permanence votre base de données personnelle d’histoires.

7. Commencez d’abord par raconter vos propres histoires avant de raconter celles des autres. Cela vous donnera plus de corps narratif.

Voilà, maintenant, c’est à vous !

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mardi 30 décembre 2014

Le modèle actanciel

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